Silence, on crève de chaud!

L’ennemi des arbres a encore frappé. Les travaux du centre ville sont terminés et pas un arbre de planté, sauf quelques malheureuses plantes grasses en lieu et place du « mur végétal » annoncé. Quant au puits en pierre de lave à la place des Aires, il a été réduit à sa plus simple expression, à tel point qu’on dirait une bouche d’égout stylisée ! Comme d’habitude, le maire a réalisé des places minérales qui donnent l’impression d’être des pistes d’envol d’hélicoptère et qui, par ces temps de canicule, sont impraticables.

Au dernier conseil municipal, alors que l’opposition s’inquiétait de la disparition du bois de l’Ile des loisirs, le maire s’est emporté et a rétorqué qu’avant il n’y avait pas d’arbres et que c’était la mission Racine qui avait planté 20 000 arbres, sous entendant ainsi qu’il pourrait bien en abattre quelques uns.

De nos jours, alors que les épisodes de canicule sont de plus en plus fréquents et violents, tous les maires responsables s’attachent à rafraîchir les espaces publics, en créant des fontaines et en plantant des arbres. Mais notre grand bétonneur de maire d’Agde fait systématiquement le contraire, en supprimant à tour de bras des arbres parfois centenaires. Il se justifie en ne replantant que des plantes qui ne procureront pas d’ombre, alors que c’est bien d’ombre que les Agathois ont besoin notamment en été.

Nous nous permettons aussi de rappeler au maire que ni les palmiers ni les lauriers roses ne sont des arbres. Quoiqu’il en dise, les platanes sont bien des arbres emblématiques du midi, et contrairement à ce qu’il a prétendu ces arbres n’ont pas été importés d’Inde (et pourtant au Cactus, nous avons une certaine connaissance de l’Inde).

Enfin, nous avons remarqué que deux des malheureux palmiers du bord de mer au grau d’Agde ont été remplacés par des tamaris, seuls arbres capable de résister aux vents des bords de mer. Que d’argent gâché sur cette jetée : rappelez vous, la mairie y avait initialement planté des saules pleureurs face à la plage du Grau. Au bout de 3 mois tous avaient disparu.