Du béton, toujours du béton !

Quand on arrive au Cap d’Agde, la vue de tout ce béton nous attriste. Ces grands immeubles sont plutôt quelconques, on ne peut pas dire qu’architecturalement ils soient novateurs. Cela fait une masse imposante sans aucun intérêt. Où est l’allée arborée que l’on voyait sur les magnifiques maquettes présentées à longueur de campagne par le maire? Une fois les élections passées ne reste que le béton. Ce béton, nous en voyons partout.

Après avoir démoli la coopérative, encore un symbole de notre ville qui disparait, contrairement aux précédents engagements, RIEN de l’ancien bâtiment n’a été conservé. A sa place va s’élever un immeuble assez quelconque d’une centaine de logements. Aucune originalité là non plus. La ville y a perdu des petits commerçants, à part la charcutière, qui ont trouvé le prix des futurs locaux commerciaux exorbitants.

Le bâtiment qui a fini par pousser sur l’ancien stade fait masse dans ce quartier pavillonnaire qui aurait mérité une construction plus allégée.

Sur la route de Sète même punition, un hôtel disparaît et hop un immeuble voit le jour !

Au Grau d’Agde, même désastre, un petit pavillon sera remplacé par un immeuble dont la banalité est triste à voir.

Sur la route du Grau, juste à côté d’un programme qui a fait faillite il y a quelques années, refleurissent des immeubles d’habitation.

S’ajoutent aussi les constructions tout aussi imposantes à l’entrée du village naturiste.

Qui avait dit pendant sa campagne qu’il limiterait le nombre d’habitants ? C’était bien la peine de pousser des hauts cris quand, à juste titre, nous le traitions de bétonneur. Nous avions malheureusement raison. Et encore grâce à l’action de citoyens vigilants, le petit bois de l’Ile des Loisirs a été épargné, pour l’instant.

Ce qui est très inquiétant c’est que ce genre de construction très béton ne correspond plus à la demande depuis le confinement et les contraintes liées à la COVID où chacun cherche un petit coin de verdure. Tous ces appartements risquent d’avoir du mal à trouver preneur, surtout ceux de l’entrée du cap qui sont en plus hors de prix, sans jardin et sans garage…